Le commandant Tohougobou Ismaël en fuite depuis son interpellation dans l’affaire du coup d’Etat déjoué, est malheureusement décédé. Alors que les forces de l’ordre étaient allées appréhender le commandant repéré à Goughin, Ouagadougou suite au mandat d’amener du tribunal militaire, l’officier a ouvert le feu. Et la riposte des forces de l’ordre lui a été fatale.
Pourquoi le commandant Tohougobou Ismaël a ouvert le feu sur ses compagnons d’armes venus juste pour l’amener ? N’y a-t-il pas en guise sous roche dans le comportement du commandant ? Le militaire se reprochait surement quelque chose.
Le commandant et les officiers arrêtés sont bel et bien impliqués dans l’attentat contre la sureté de l’Etat. Et ils ne sont pas seuls. D’autres noms sont cités dans cette affaire de coup d’Etat. Il y a l’ancien directeur général adjoint de l’Agence nationale de renseignement du Burkina, le commandant Sekou Ouédraogo qui, a eu le soutien financier et technique du patron des services de renseignement ivoirien, un nommé Va-Sidiki Traoré.
Selon nos informations, ces officiers dans leur projet funeste, avaient réservé au Capitaine Ibrahim Traoré le même sort que celui du Feu Thomas Sankara : « assassiner lui et ses collaborateurs, puis faire disparaitre le corps ». Malheureusement pour eux, ils ont été mis aux arrêts.
Cette situation devait interpeller les burkinabè et éclairer la lanterne de l’opinion générale sur ce que les médias français présentent comme « une purge de l’armée » par le président Ibrahim Traoré. Surtout, qu’on présente ces officiers et le commandant décédé comme des victimes. Il n’en est pas le cas. Le peuple doit faire la part des choses et discerner ceux qu’ils veulent saboter sa lutte.
Le Burkina-Faso n’a pas besoin des traitres ; d’ailleurs le président a été clair, il n’y aura pas de sentiment pour quiconque veut compromettre la marche du vaillant peuple.
Alfreda Bah