Burkina-Faso : Adhésion des burkinabè au « Consommer local », gage d’une réelle indépendance économique

C’est le « Mois du consommons local » au Burkina-Faso. Du 12 au 14 octobre, la population célèbre « le Made in Burkina » dans toute sa diversité, de même que l’ensemble des acteurs des chaines de valeurs que sont les producteurs, les transformateurs et les distributeurs. Cette célébration est en parfaite adéquation avec les politiques actuelles de développement endogène mises en avant par la transition, du fait du contexte sécuritaire et son corollaire d’insécurité alimentaire.

Pour relever ces défis de sécurité alimentaire et de développement économique, le gouvernement a misé sur la valorisation des potentialités burkinabè en terme de produits et services locaux. Dans ce modèle de développement économique basé sur le développement endogène, le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a mobilisé tout le peuple pour la production, la transformation et la consommation des produits locaux. De cette mobilisation est née, la première usine de transformation de tomates, issue de l’actionnariat populaire (APEC) et dont les travaux de construction sont en cours.

Consommer local est non seulement une priorité mais aussi « un acte de souveraineté nationale ». Sur ce, le gouvernement ne lésine pas sur les mesures d’incitation à la consommation locale. Au titre des mesures, environ 500 milliards de FCFA du budget national ont été consacrés aux achats institutionnels des produits locaux pour la période 2017 au premier trimestre de l’année 2023.

Outre cela, le Burkina-Faso a labellisé le chapeau de Saponè, le beurre de karité, le poulet bicyclette, le pagne Faso Dan Fani et le Koko Dunda. D’ailleurs, le gouvernement a décreté le port généralisé du pagne Faso Dan Fani et le Koko Dunda dès la rentrée 2023-2024 dans les villes comme Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Sabou.

Le mois du consommons local est l’occasion pour les premières autorités du Faso d’en faire une réalité par l’adhésion de tous le burkinabè. « Cela doit être un devoir citoyen au regard des enjeux qui y sont attachés », selon le Chef du gouvernement, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla.

Alfreda Bah

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