Le Burkina Faso se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins, confronté à un dilemme complexe entre les préoccupations sociales et la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays. Récemment, Moussa Diallo, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a appelé le peuple à sortir pour un meeting le 31 octobre prochain, suscitant un débat sur la pertinence de telles actions dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme.
L’appel à manifester lancé notamment par le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo, soulève des interrogations quant à l’opportunité d’organiser des manifestations dans un climat où la sécurité reste une préoccupation majeure. La stabilité du pays est en grande partie attribuée au leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration au Burkina Faso (MPSR), qui a intensifié les efforts pour lutter contre le terrorisme.
L’argument central en faveur de la priorité à la sécurité est que le Burkina Faso demeure vulnérable aux attaques terroristes, malgré les progrès considérables réalisés. La menace terroriste persistante rend impérative la poursuite des efforts pour garantir la sécurité des citoyens. Cependant, il est essentiel de se rappeler que la décision de manifester peut être interprétée comme un signe que la situation sécuritaire s’est améliorée dans une certaine mesure, permettant ainsi aux syndicats de se pencher sur d’autres questions. Cependant, cela ne signifie pas que la situation est totalement résolue.
La question qui se pose est de savoir si les manifestations sont le moyen le plus approprié pour faire avancer les revendications syndicales dans le contexte actuel. Mais malgré le contexte sécuritaire au Burkina, Monsieur Moussa Diallo semble avoir des intentions voilées. Utilise-t-il l’organisation syndicale des travailleurs, la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) à des fins personnelles? Pourquoi aussitôt après sa sortie, les médias français s’acharnent pour décrédibiliser le pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré et le MPSR ? Serait-il à la solde de ces médias paternalistes corrompus ? Ses collègues sont ils au courant de ses manouvres qui méritent des réflexions ?
A suivre…
Moussa OUEDRAOGO