Les Chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont formé une alliance historique au sein de l’Alliance des États du Sahel, marquant une réponse conjointe et déterminée pour lutter contre le djihadisme, résister à l’impérialisme, et restaurer la souveraineté nationale. Ces trois pays ont été témoins de l’ascension de dirigeants militaires qui ont pris les rênes du pouvoir avec la ferme intention de reprendre le contrôle d’un destin national qu’ils estiment avoir été abandonné aux influences étrangères, en particulier françaises, et à leurs alliés locaux.
La création de l’Alliance des États du Sahel, officialisée le 16 septembre, représente un pacte politique et militaire solide entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. La charte de l’alliance engage ces nations à lutter conjointement contre le terrorisme et les lie par un « devoir d’assistance et de secours » en cas d’agression extérieure. L’alliance promet avant tout une coopération renforcée entre leurs forces armées respectives, totalisant près de 100 000 hommes.
Cette initiative souligne la détermination des dirigeants de ces trois pays à faire face aux défis sécuritaires communs et à affirmer leur indépendance face aux influences étrangères. Les officiers militaires au pouvoir ont consolidé leurs rangs pour former un front uni contre le djihadisme et l’ingérence étrangère, avec l’objectif de restaurer la souveraineté nationale.
L’Alliance des États du Sahel émerge dans un contexte régional complexe, marqué par des défis sécuritaires majeurs et des tensions géopolitiques. La coalition promet de remodeler la dynamique politique et sécuritaire dans la région, tout en renforçant la coopération entre les trois nations pour faire face aux menaces communes et poursuivre leurs objectifs de développement national.
Mariam DOUCOURE
