Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition au Burkina Faso, a présidé une réunion importante du Conseil des ministres mercredi dernier. Selon les dires du Ministre d’État et Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, plusieurs dossiers essentiels ont été examinés et approuvés.
Dans le secteur du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, le Conseil a approuvé deux projets de décret. Le premier concerne la création d’une société d’économie mixte chargée de la production de vêtements militaires et paramilitaires, ainsi que ceux destinés au secteur privé industriel et aux établissements professionnels. Le second décret accorde une autorisation à la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour sa participation au capital social de « IROTEX Burkina », une entreprise dédiée à la transformation industrielle du coton. Cette initiative vise à conquérir les marchés nationaux, régionaux et internationaux, selon les explications du ministre du Commerce, Serge Gnaniodem Poda.
Dans le domaine de l’économie, des finances et de la prospective, le Conseil a approuvé un rapport visant à modifier les textes régissant les marchés publics. Le ministre Aboubakar Nacanabo a souligné l’importance de cette adaptation au contexte actuel pour moderniser les procédures et garantir une exécution efficace des marchés publics conformément aux normes internationales.
Le ministère de la Justice et des Droits humains a présenté un document d’orientation en matière pénale appelé « politique pénale ». Ce document, approuvé par le Conseil, réunit les stratégies gouvernementales pour lutter contre la délinquance et la criminalité, tout en améliorant l’accès à la justice pour tous les citoyens, comme l’a souligné le ministre Edasso Rodrigue Bayala.
Quant au ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, trois rapports ont été adoptés. Le premier concerne la modification du décret portant création du Conseil burkinabè de l’anacarde. Le deuxième rapport porte sur la création du Fonds burkinabè de souveraineté alimentaire, visant à optimiser les financements accordés à la chaîne de valeur agropastorale et halieutique. Enfin, le troisième décret concerne la mise en affermage des laiteries de Cissin à Ouagadougou, de Fada N’gourma ainsi que de dix stations piscicoles.
Ces décisions prises lors du Conseil des ministres témoignent de l’engagement du Capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement envers le développement économique, la modernisation des institutions et la promotion de la justice au Burkina Faso.