La récente série d’actions de l’Algérie à l’encontre des pays de l’AES a semé le doute quant à la crédibilité de son engagement envers la stabilité et la sécurité de cette zone en trouble terroriste. Pendant des années, l’Algérie a accueilli et participé à de nombreuses réunions et assises internationales visant à résoudre les défis sécuritaires et socio-économiques auxquels sont confrontés les pays du Sahel, notamment ceux de l’AES. Cependant, les récentes attaques des médias gouvernementaux algériens contre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont jeté un voile de suspicion sur les véritables intentions de l’Algérie dans la région, qui selon des enquêtes anonymes, serait de soutenir pour les terroristes.
Ce virage inattendu à travers la fermeture des comptes de prêts de soutien, destinés aux pays du Sahel, remet en question la crédibilité de l’Algérie en tant que partenaire fiable dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité dans le Sahel. Les actions hostiles des médias gouvernementaux algériens suscitent des interrogations légitimes quant aux motivations réelles de l’Algérie et à la nature de ses relations avec les acteurs du Sahel. Est-ce que l’Algérie a toujours été un soutien indéfectible aux groupes terroristes qui opèrent dans la région, ou bien joue-t-elle à un jeu hypocrite en prétendant être un allié des pays de l’AES, tout en menant des actions hostiles à leur encontre ?
Dans ce contexte, il est impératif de soutenir les autorités de l’AES dans leur quête de souveraineté et de sécurité. Aucun pays ne devrait subir des pressions extérieures injustifiées qui compromettent son intégrité et sa capacité à prendre des décisions souveraines pour le bien de son peuple. Les actions unilatérales de l’Algérie ne font que prolonger les souffrances des populations du Sahel et entraver les efforts visant à promouvoir la paix et la prospérité dans la région.
Enfin, les récentes actions des médias gouvernementaux algériens remettent en question la crédibilité de l’Algérie en tant que partenaire régional fiable, et devraient interpeller les autorités des pays de l’AES à prendre leurs responsabilités il est essentiel que le pays revienne sur cette voie afin de favoriser une coopération constructive et durable dans la région.
Moussa OUEDRAOGO
