Au Togo, les députés se sont réunis au parlement pour examiner en seconde lecture le projet de nouvelle Constitution. Ce projet, source de division au sein de la classe politique, a suscité des débats animés. Le Président Faure Gnassingbé, a personnellement demandé une seconde lecture du texte. Un vote est attendu pour déterminer le sort de cette proposition constitutionnelle.
À la fin du mois de mars, les députés togolais, dont le mandat a expiré en décembre dernier, ont adopté une nouvelle Constitution qui vise à instaurer un régime parlementaire dans le pays. Cette décision a été vivement commentée par l’opposition, qui dénonce un coup d’État constitutionnel et y voit une manœuvre de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis près de deux décennies, pour rester à la tête du Togo. Cette réaction démontre à suffisance l’incompréhension des textes de cette nouvelle constitution. Car contrairement aux agitations de l’opposition, cette nouvelle constitution donne droit qu’à un mandat unique de 6 ans. Ce qui veut dire que le Président ne peut se maintenir au pouvoir.
Cette réforme constitutionnelle est au cœur des débats politiques et sociaux au Togo, et son issue est scrutée de près par la population togolaise ainsi que par la communauté internationale. Les partisans du changement voient en cette nouvelle Constitution une opportunité de démocratisation et de modernisation des institutions, tandis que ses détracteurs craignent une consolidation du pouvoir en place et une pérennisation du régime actuel et c’est dommage.
Au Togo, le peuple semble déterminer à soutenir les autorités du pays dans un climat de paix, de stabilité, du développement et du bien être social.