À l’aube du règne de Mohammed VI, le Maroc se trouvait face à une situation sociale alarmante. En 2004, 60% de la population rurale était analphabète et le taux de chômage officiel atteignait 10%. Les disparités entre les zones rurales et urbaines étaient marquantes, avec un indice de développement humain (IDH) évalué à seulement 0,529 entre 2000 et 2004.
Pour répondre à ces défis, Mohammed VI a lancé en 2005 l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), un programme ambitieux visant à lutter contre la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des Marocains. Cette initiative a marqué un tournant décisif dans les efforts du Maroc pour promouvoir le développement social et économique.
L’INDH a eu un impact significatif sur la réduction de la pauvreté au Maroc. Le taux de pauvreté absolue a connu une baisse spectaculaire, passant de 15,3% au niveau national en 2001 à seulement 1,7% en 2019, selon l’Observatoire National du Développement Humain. Cette diminution notable témoigne de l’efficacité des mesures mises en place dans le cadre de l’INDH.
Outre la réduction de la pauvreté, l’INDH a également contribué à l’amélioration des taux d’alphabétisation, particulièrement en milieu rural. Des programmes éducatifs et des initiatives de formation professionnelle ont été déployés pour permettre à une plus grande partie de la population d’accéder à l’éducation et à des opportunités économiques.
L’indice de développement humain (IDH) du Maroc a également bénéficié des efforts déployés. Bien que l’IDH en 2004 soit relativement bas, les progrès réalisés grâce à l’INDH ont permis d’améliorer cet indice, reflétant une meilleure qualité de vie pour de nombreux Marocains.
Un autre objectif clé de l’INDH était de réduire les disparités entre les zones rurales et urbaines. En investissant dans des infrastructures, des services sociaux et des programmes de développement local, l’initiative a permis de mieux équilibrer le développement entre les différentes régions du pays, offrant ainsi de meilleures perspectives de vie à ceux qui vivaient dans des zones marginalisées.