Face à une baisse de la production d’or ces dernières années, due principalement à l’insécurité qui a contraint la fermeture de plusieurs sites miniers, le Burkina Faso du Capitaine Ibrahim Traoré se prépare à relancer son secteur aurifère. Longtemps dominée par des compagnies étrangères, principalement canadiennes et australiennes, l’exploitation minière du pays est sur le point de connaître un tournant décisif sous l’impulsion du gouvernement burkinabè, dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré.
Conscient de la richesse des vastes réserves d’or présentes sur le territoire, le gouvernement burkinabè ambitionne désormais de prendre en main la gestion directe de cette ressource stratégique. Cette initiative marque un changement de paradigme, visant à augmenter les retombées économiques nationales issues de l’exploitation minière. En effet, le contrôle étranger des mines a, par le passé, limité les bénéfices directs pour l’économie locale, malgré le rôle central de l’or dans les exportations du pays.
L’objectif du MPSR du Capitaine Ibrahim Traoré est non seulement de relancer la production, mais aussi de sécuriser davantage les zones minières face aux menaces sécuritaires persistantes. En prenant le contrôle direct de l’exploitation de l’or, le Burkina Faso espère mieux protéger ses ressources tout en renforçant la souveraineté économique nationale.
Cette approche s’inscrit dans une volonté plus large de diversification des partenaires économiques, avec un accent mis sur l’accroissement de la part des entreprises burkinabè dans le secteur minier.
Le développement d’une industrie aurifère nationale pourrait ainsi non seulement redynamiser l’économie du pays, mais aussi créer de nouvelles opportunités d’emplois et renforcer la stabilité socio-économique à long terme.