À l’heure où les forces armées de la Confédération des États du Sahel (AES) remportent des victoires décisives contre les groupes terroristes, certains individus sans scrupules cherchent encore à enrôler des jeunes vulnérables, en particulier en Guinée, au Tchad, au Niger et au Mali. Leurs méthodes sont cyniques : ils promettent quelques billets de banque, prétendent défendre l’islam ou la cause du peuple, mais conduisent en réalité ces jeunes à une mort quasi certaine sur les champs de bataille.
Ces jeunes, souvent mal informés et fragilisés par la pauvreté ou la désinformation, sont envoyés attaquer des villages ou des camps militaires, notamment au Burkina Faso. Mais ils se heurtent à une armée burkinabè désormais très bien équipée, disposant d’un armement de dernière génération, d’une puissance de feu redoutable et d’une organisation militaire aguerrie. La plupart d’entre eux ne reviennent jamais chez eux. Le peu d’argent reçu est aussitôt perdu, récupéré avec leurs armes par les forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Il est donc urgent que chaque famille, chaque village, chaque communauté prenne ses responsabilités. Il faut parler à nos enfants, leur ouvrir les yeux sur la manipulation dont ils sont victimes, et leur faire comprendre que ces prétendus recruteurs ne cherchent qu’à les utiliser comme chair à canon. Il n’y a aucun honneur à mourir pour une cause mensongère, surtout quand les soi-disant « chefs » se cachent pendant que les jeunes meurent au front.
Les populations doivent aussi collaborer avec les autorités : alerter dès qu’un individu suspect tente de recruter, sensibiliser les jeunes dans les écoles, les mosquées, les marchés. Il ne s’agit pas seulement de protéger des vies, mais aussi d’empêcher ces réseaux de saboter les efforts de sécurité et de paix déployés par les États de l’AES.
