Le parti au pouvoir au Togo, l’Union pour la République (UNIR), dirigé par le Président du Conseil Faure Gnassingbé, a remporté une victoire écrasante lors des élections municipales tenues la semaine dernière. Selon les résultats préliminaires, le parti présidentiel a recueilli 75,3 % des voix, consolidant ainsi son ancrage dans la gestion locale du pays.
Avec 1.150 sièges de conseillers municipaux obtenus, UNIR confirme son hégémonie sur la scène politique togolaise. Cette performance électorale illustre la confiance renouvelée d’une majorité de citoyens envers la vision de développement local portée par le gouvernement.
Face à cette domination, les partis d’opposition restent en recul. L’Alliance nationale pour le changement (ANC) n’a obtenu que 51 sièges, tandis que l’Union des forces de changement (UFC) se contente de 38. Une configuration qui réduit considérablement leur capacité d’influence au niveau local.
Comme le stipule la loi électorale togolaise, les partis ont désormais cinq jours pour déposer d’éventuels recours ou contester les résultats. Passé ce délai, la Commission électorale proclamera les résultats définitifs.
Ces élections, organisées dans le calme, sont une nouvelle étape dans la consolidation de la décentralisation au Togo. La victoire d’UNIR renforce sa légitimité à poursuivre les réformes territoriales et les projets de proximité inscrits dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025.