Le gouvernement burkinabè a adopté un décret réformant le cadre d’affectation et de séjour des agents envoyés à l’étranger dans les Missions diplomatiques et postes consulaires (MDPC). Cette décision, entérinée en Conseil des ministres, vise à harmoniser les conditions de travail et à moderniser le système de rémunération applicable à ce personnel.
Le nouveau texte instaure un système de rémunération fondé sur des indices plafonds par fonction, offrant ainsi plus de transparence et de cohérence dans la gestion des carrières diplomatiques. Cette réforme marque une volonté de rationaliser les dépenses publiques tout en améliorant l’efficacité du service extérieur.
Par ailleurs, le décret stipule désormais que les charges relatives aux familles des agents affectés ou nommés dans les MDPC ne seront plus couvertes par le budget de l’État. Cette mesure consacre un principe de responsabilisation individuelle, recentrant les ressources publiques sur les missions essentielles de l’administration diplomatique et consulaire.
Cette réforme s’inscrit dans la politique globale de bonne gouvernance et d’assainissement des finances publiques prônée par les autorités sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Elle vise également à optimiser l’action diplomatique du Burkina Faso, en mettant l’accent sur la performance et la discipline budgétaire.