Safiatou Lopez/Zongo

Burkina Faso / Décès de Safiatou Lopez/Zongo : Quelle leçon en tirer pour les activistes et personnalités encore vivants ?

Le décès au Ghana de Safiatou Lopez/Zongo, militante de la société civile burkinabè, continue de résonner comme un signal d’alarme pour toute une génération d’activistes et de personnalités africaines qui ont fait le choix de s’aligner sur des agendas impérialistes. En voyant la solitude et l’abandon dans lesquels elle a fini sa vie, une question s’impose. Quelle serait la fin de ceux qui continuent sur cette voie ?

Après avoir été utilisés comme des pions dans des stratégies de manipulation, beaucoup se retrouvent rejetés et oubliés par ceux qu’ils croyaient être leurs protecteurs, notamment la France. Le sort de Safiatou Lopez, morte à l’étranger, loin de sa terre natale, en est le parfait exemple.

Ce schéma n’est pas nouveau. C’est dans ce contexte que les noms de plusieurs personnalités et activistes burkinabè méritent d’être rappelés. Newton Ahmed Barry, Alpha Barry, Aminata Rachow, Naïm Touré, Djibril Bassolé, Ouedraogo Sékou et bien d’autres doivent méditer sur ces leçons douloureuses. Tous ont, emprunté les chemins de la manipulation guidée par des intérêts qui sont contre ceux du Burkina Faso. Aujourd’hui, il est temps pour eux de se poser la question fondamentale : veulent-ils finir oubliés et abandonnés comme Safiatou Lopez, ou humiliés et sans repères comme Blaise et François Compaoré ?

La réponse ne réside pas dans la poursuite des manipulations, mais dans le retour à l’essentiel qui la terre natale, la patrie, le peuple, le Burkina Faso. L’exil politique, souvent vécu comme une forme de confort, se transforme avec le temps en fardeau lourd à porter. Et lorsque la maladie ou la vieillesse s’installe, la vérité se révèle dans toute sa dureté car aucun protecteur que ça soit la France et autres, ne peut remplacer l’accueil et au pardon de son propre peuple.

C’est pourquoi il est urgent que ces personnalités, encore en vie et en activité, trouvent le chemin du pardon. Le Burkina Faso, malgré les blessures et les rancunes, reste leur seule véritable maison. Le temps est venu pour eux de se réconcilier avec leur terre et de comprendre qu’aucun combat imposé de l’impérialisme ne peut leur offrir ce que seule leur patrie peut garantir qui sont la dignité et la mémoire.

Le destin tragique de Safiatou Lopez/Zongo doit donc être compris comme une ultime leçon, qui est que celui qui s’écarte de sa terre pour servir des intérêts étrangers risque de finir dans l’oubli et la détresse. A bon entendeur, salut !

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