Le Gabon traverse une période de transition politique marquée par des changements significatifs dans la gestion des finances publiques. Dans le communiqué numéro 021 du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le Lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, a vivement dénoncé la « furie criminelle » dans laquelle l’ancien pouvoir se serait embourbé. Cela a mis en lumière la nécessité d’optimiser la dépense publique et de réduire le train de vie de l’État, une priorité clairement affichée par le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema.
Le constat est sans équivoque. L’état des finances publiques exige des mesures radicales pour garantir la pérennité et l’efficacité de l’administration publique. Le Général Brice Oligui Nguema, dès sa désignation à la tête de l’État, s’est engagé à mettre fin à une gouvernance qu’il qualifie de « imprudente et immature ».
Les mesures prises en faveur de la réduction du train de vie de l’État sont multiples et démontrent l’engagement du nouveau gouvernement envers une gestion plus responsable des ressources publiques. L’un des gestes les plus symboliques a été le renoncement du Général Brice Oligui Nguema à son traitement de chef de l’État, illustrant ainsi sa volonté de privilégier les intérêts de ses compatriotes.
Par ailleurs, de nombreuses autres mesures ont été mises en œuvre depuis la création du gouvernement de transition pour répondre à cette problématique. Malgré la reprise des recrutements dans la fonction publique, le CTRI reste conscient de l’urgence de la situation, en particulier la dette abyssale et le bien-être de la population. Cela se traduit par une approche équilibrée qui sacrifie certains postes de dépenses au profit d’autres.
Parmi les mesures prises, on peut citer la réduction significative du nombre de ministres et parlementaires de transition, la réduction du train de vie du parlement, la suppression de certaines institutions telles que le Haut commissariat général de la République, ainsi que la mise sous tutelle de certaines entités publiques indépendantes. Ces actions visent à mettre un terme à l’évasion des fonds publics, afin de les réaffecter à des programmes structurants.
Un exemple concret de cet investissement responsable est le désenclavement de certaines artères du pays, facilitant ainsi l’accès des élèves aux établissements scolaires. Ces initiatives visent à améliorer la qualité de vie de la population et à garantir un avenir plus prometteur pour le Gabon.
En résumé, la Transition au Gabon est résolument engagée dans la réduction du train de vie de l’État, avec des mesures concrètes pour réorienter les ressources publiques vers des projets ayant un impact positif sur la vie quotidienne des Gabonais. La volonté affichée du Général Brice Oligui Nguema de mettre fin à une gouvernance irresponsable se traduit par des actions visant à restaurer la confiance des citoyens dans la gestion de l’argent public et à construire un avenir plus stable et prospère pour le pays.
Alfred NDONGA