Le sommet arabo-musulman organisé en Arabie Saoudite le 11 novembre 2023 a pris une tournure décevante, marquée par le veto des pays arabes alliés d’Israël contre des mesures fermes. Malgré la présence notable de la Turquie et de l’Iran, la situation en Palestine reste préoccupante, laissant les participants sans actions concrètes contre les bombardements israéliens sur Gaza.
Convoqué par le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, le sommet a eu lieu en réponse à la détérioration continue de la situation à Gaza. Depuis le 7 octobre, les attaques incessantes de l’armée israélienne ont entraîné plus de 11 000 morts et 28 000 blessés parmi les civils palestiniens. Les tentatives du Conseil de sécurité de l’ONU pour imposer un cessez-le-feu ont échoué en raison des vetos américain et français.
Le sommet s’est déroulé dans un contexte d’indignation mondiale face aux actions de l’armée israélienne. Des manifestations massives à Londres et les appels du président français Emmanuel Macron à un cessez-le-feu témoignent de la préoccupation internationale. Cependant, les espoirs de mesures décisives lors du sommet arabo-musulman ont été déçus.
Les pays arabes alliés d’Israël ont exercé leur droit de veto, laissant les participants dans une impasse politique. La Turquie et l’Iran, bien que présents, n’ont pu influencer suffisamment la situation pour amener les participants à prendre des mesures significatives. Cette déception souligne les défis persistants dans la recherche d’une résolution pacifique au conflit israélo-palestinien et la nécessité d’une action internationale concertée pour mettre fin aux violences et instaurer un dialogue constructif. La communauté internationale continue de surveiller de près l’évolution de la situation, cherchant des voies diplomatiques pour résoudre cette crise humanitaire.
Alpha KONE
