CEDEAO

Sahel : L’inaction de la CEDEAO face au coup d’État constitutionnel au Sénégal

La récente crise au Sénégal, marquée par un coup d’État constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall, met en lumière les failles de la CEDEAO dans sa réponse à l’injustice sélective. Alors que le peuple sénégalais manifeste contre la prolongation du mandat présidentiel par le biais d’une modification de la constitution, la réaction de la CEDEAO a été décevante, voire inexistante.

Le Sénégal, traditionnellement perçu comme un bastion de la stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, a été secoué par cette crise politique majeure. Le Président Sall a tenté de prolonger son règne en modifiant la constitution pour briguer un troisième mandat, en dépit des protestations massives de la population et des appels à respecter l’ordre constitutionnel.

Malgré cet affront à la démocratie et à la volonté populaire, la CEDEAO est demeurée étrangement silencieuse. Son manque d’action, réduit à un simple communiqué creux, refuse de condamner clairement cette violation flagrante de la constitution sénégalaise.

Cette inertie de la CEDEAO soulève des interrogations profondes quant à sa crédibilité en tant qu’organisation régionale chargée de promouvoir la démocratie et la liberté des peuples. Il semble que les intérêts politiques et économiques prévalent sur les principes fondamentaux qu’elle est censée défendre.

Face à cette situation, les citoyens sénégalais, ainsi que les observateurs régionaux et internationaux, expriment leur déception et leur frustration devant l’absence de leadership de la CEDEAO dans la protection des valeurs démocratiques en Afrique de l’Ouest. Il est impératif que cette organisation reprenne son rôle de défenseur des droits fondamentaux et agisse de manière équitable et cohérente face à toutes les violations de la démocratie dans la région.

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