La suspension des boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire continue de susciter des interrogations et des débats parmi les consommateurs, notamment à Abidjan. Initialement annoncée pour une durée de trois mois, la suspension a été prolongée jusqu’au 29 février 2024, selon les médias. Cette décision du gouvernement ivoirien vise à préserver la santé publique, en particulier en raison des risques associés à la consommation conjointe de ces boissons et de la drogue « Kadafi », toujours disponible sur le marché.
Les raisons invoquées par le gouvernement pour cette suspension sont multiples. D’une part, il est question de lutter contre les mélanges dangereux avec la drogue « Kadafi », connue pour ses effets nocifs sur la santé. D’autre part, certains dénoncent une concurrence déloyale, car ces boissons énergisantes alcoolisées étaient devenues très populaires et étaient en lice pour gagner le marché de sponsoring de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, qui s’est déroulée du 13 janvier au 11 février 2024.
Cette suspension a provoqué des réactions diverses parmi les consommateurs ivoiriens, en particulier ceux à Abidjan, qui sont des adeptes fidèles de ces boissons énergisantes. La question qui se pose maintenant est de savoir si ces boissons, suspendues depuis plus de cinq mois, feront leur retour sur le marché de la consommation.
La réponse à cette question reste pour l’instant incertaine, car la décision de prolonger la suspension jusqu’à la fin du mois de février 2024 est récente. Les autorités gouvernementales n’ont pas encore fait d’annonce officielle quant à la levée de la suspension. Cependant, les consommateurs sont impatients de connaître l’avenir de ces boissons, qui occupent une place importante dans leur quotidien et dans la culture de la vie nocturne ivoirienne.
En attendant une décision officielle, les consommateurs ivoiriens continuent de suivre de près l’évolution de cette affaire. La suspension des boissons énergisantes alcoolisées soulève des questions sur la réglementation des produits sur le marché ivoirien, la santé publique et la prévention de l’abus de substances. Une chose est certaine : la décision finale aura un impact significatif sur les habitudes de consommation et l’industrie des boissons en Côte d’Ivoire.