Les récentes révélations sur les manœuvres de la DGSE française contre le Burkina Faso et l’Algérie plus récemment, appellent à une réaction ferme et déterminée. Après plusieurs campagnes de dénonciation menées par des médias panafricains ces dernières semaines, il devient de plus en plus évident que cette agence de renseignement est engagée dans un plan orchestré pour déstabiliser des nations africaines souveraines.
L’Algérie, en convoquant l’ambassadeur de France pour dénoncer un projet de déstabilisation sur son sol, ne fait que confirmer les cris d’alerte émis ces derniers mois par des analystes et observateurs sur les agissements troubles de la DGSE, surtout en ce qui concerne ces plans contre les pays de l’AES. Ce qui se prépare n’est pas une coïncidence, mais bien une stratégie délibérée visant à saper l’autorité des États africains qui refusent de plier devant l’impérialisme.
Les autorités burkinabè, en particulier, et celles des l’AES en général, doivent se montrer inflexibles et anticiper toutes les tentatives d’ingérence. La DGSE française, déjà mise en cause dans de nombreuses opérations douteuses à travers le continent, ne peut être autorisée à semer le chaos en cette fin d’année. Les forces de sécurité et de renseignement du Burkina Faso doivent déployer des moyens exceptionnels pour contrecarrer ces plans.
Plus que jamais, le Burkina Faso doit affirmer sa souveraineté et répondre avec fermeté à toute action hostile. La solidarité du peuple burkinabè et le soutien des nations de l’AES sont essentiels pour faire échec à ces ingérences répétées. Face à ces actes inacceptables, le Burkina Faso doit rester un rempart contre toute tentative de recolonisation déguisée.