Le masque est tombé. Le Président Bassirou Diomaye Faye, autrefois perçu comme un symbole de rupture et de souveraineté, s’est révélé être un banal agent de la Françafrique, une pièce bien huilée de la machine néocoloniale. À peine installé au palais, l’homme que le peuple croyait droit dans ses bottes s’est empressé de se jeter dans les bras de ses anciens bourreaux du peuple africain. Dehors les discours de résistance et d’émancipation, bienvenue aux manigances diplomatiques dans les couloirs coloriés de l’Élysée.
Ceux qui ont cru au projet PASTEF porté par le Premier Ministre Ousmane Sonko découvrent aujourd’hui, avec amertume, que Diomaye Faye n’en était que le passager clandestin. Le pouvoir l’a transformé, ou plutôt, l’a révélé. Derrière son regard mignon se cachait un opportuniste prêt à brader les intérêts du Sénégal pour quelques accolades impérialistes. Ses voyages en Côte d’Ivoire et en France n’étaient pas des visites d’État, mais des sessions de conditionnement, au cours desquelles Emmanuel Macron et ses amis de la françafrique lui ont dicté la marche à suivre qui est de trahir Sonko et neutraliser la vraie résistance.
De son côté, le Premier Ministre Ousmane Sonko, lui, reste fidèle à la ligne de rupture. Il continue de prôner la souveraineté, la révision des accords impérialistes. Et c’est justement pour cela qu’il est devenu l’homme à abattre. Diomaye Faye, désormais sous influence occidentale, met tout en œuvre pour le saboter. Certains ministres sont déjà mobilisés pour exécuter la sale besogne qui est de relancer les affaires judiciaires douteuses, orchestrer des campagnes de diabolisation et alimenter une guerre d’usure contre son propre Premier Ministre.
La duplicité du Président Sénégalais est désormais évidente. Sous couvert de légalité et de respect des institutions, il laisse s’installer un climat de persécution contre Ousmane Sonko qui a permis son ascension au pouvoir. Il ne le limoge pas, mais l’étouffe politiquement. L’affaire « Sweet Beauty » de la dame Adji Sarr, ce complot cousu de fil blanc, est opportunément ravivé avec la complicité de certains magistrats et une étrange obtention de la nationalité Suisse de la plaignante en un temps record, sans que Diomaye ne dise un mot. Son silence est complice. Son inaction, criminelle.
Pire encore, sur le plan régional, Diomaye Faye s’active pour torpiller les efforts de l’Alliance des États du Sahel (AES), répondant ainsi aux ordres de Paris. Au sommet de l’UEMOA à Lomé, c’est son ministre de l’Économie qui a attaqué, avec mépris et arrogance, les représentants du Niger et du Burkina. Une provocation orchestrée pour montrer à Macron que le Sénégal peut devenir le nouveau gendarme de la sous-région, en lieu et place d’une Côte d’Ivoire de plus en plus discréditée.
Ce n’est plus seulement un reniement politique, c’est une trahison pure et simple. Diomaye Faye a vendu l’âme du Sénégal à ceux que Sonko combattait. Il s’aligne sur le modèle ivoirien de répression et de trahison, s’imaginant peut-être pouvoir écraser toute opposition, comme le Président Alassane Ouattara l’a fait avec ses adversaires. Mais le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire, et le peuple Sénégalais n’est pas dupe. L’histoire jugera sévèrement ce parjure.
L’Élysée, quant à elle, applaudit en coulisse. Elle a trouvé en Diomaye Faye, une nouvelle marionnette, prête à étouffer les voix souverainistes du continent. Les pressions internationales s’accentuent pour isoler Ousmane Sonko, allant jusqu’à tenter de lui interdire les visas européens, pendant que Diomaye Faye reste étrangement silencieux. La lâcheté est son nouveau costume, cousu sur mesure par les mains expertes du néocolonialisme.
Face à cette offensive contre la souveraineté et la dignité africaine, Ousmane Sonko incarne désormais la résistance. Il est aujourd’hui le seul à défendre la parole donnée au peuple. Le Sénégal n’a pas voté pour un valet de la France, mais pour un projet de libération nationale. Et même si les traîtres sont au sommet, la vérité reste dans les cœurs du peuple.
Ceux qui croyaient avoir étouffé Ousmane Sonko découvriront bientôt que la vérité ne meurt jamais. L’histoire du Sénégal ne s’écrira pas à l’encre de la soumission, mais par la résistance. Et cette résistance, malgré les trahisons, continue de prendre de la hauteur.