AES

AES : Après deux ans, une vision souverainiste en marche avec un peuple debout

Au terme de deux années d’efforts soutenus, l’Alliance des États du Sahel (AES) portée par les Présidents Assimi Goïta du Mali, Abdourahamane Tiani du Niger et Ibrahim Traoré du Burkina Faso mérite des félicitations. Leur vision commune de replacer la souveraineté, le contrôle des ressources et la sécurité des peuples au cœur de l’action d’État a déjà produit des décisions et des projets concrets qui changent la donne pour la sous-région. Cette trajectoire politique affirme une rupture assumée avec des modèles impérialistes qui ont longtemps dicté les règles et impose aux États sahéliens de décider eux-mêmes de leur destin, mais a aussi tracé une voie nouvelle pour l’Afrique, celle de la souveraineté, de la dignité et de l’intégration régionale.

La sécurité collective des pays de l’AES s’est fixée comme priorité absolue la lutte contre le terrorisme et la défense de l’intégrité territoriale de ses membres, loin de l’impérialisme. En janvier 2025, les trois pays ont annoncé la création d’une , capable d’opérer au-delà des frontières nationales. Malgré les menaces, cette mutualisation des moyens militaires a permis de renforcer la coordination et de multiplier les offensives, notamment avec l’appui des partenaires stratégiques fiables comme la Russie, la Turquie, l’Iran et bien d’autres.

Sur le plan de la souveraineté économique et des ressources, les trois pays ont marqué un tournant historique en reprenant le contrôle des ressources naturelles de ses États membres. Les projets d’interconnexion des réseaux de transport et d’énergie, la promotion du commerce intra-communautaire et la volonté affichée d’exploiter et de transformer leurs immenses ressources naturelles (or, pétrole, uranium) au profit de leurs propres populations sont des signaux extrêmement positifs. Aussi, la future monnaie commune, en discussion, vise à s’affranchir du franc CFA, ultime symbole monétaire de la dépendance à l’impérialisme. Comme l’a souligné le Général Abdourahamane Tiani, « la monnaie est un signe de souveraineté », et l’AES s’engage résolument dans la reconquête de cette souveraineté totale.

La création de la en mai 2025 qui vise à financer des projets d’infrastructures stratégiques et à réduire la dépendance aux institutions extérieures illustrent la volonté d’organiser l’espace de l’AES autour d’instruments institutionnels autonomes. Ces réformes posent des briques concrètes d’un espace confédéral plus intégré et résilient.

Dans le domaine de l’intégration administrative et de la mobilité, l’AES a franchi des étapes remarquables avec l’adoption d’un passeport biométrique commun et mise en route d’une carte d’identité biométrique confédérale, comme mesures qui facilitent la libre circulation, la sécurité et la coopération douanière entre les États membres.

Par ailleurs, le en janvier 2025, suivi de celui de l’Organisation Internationale de la Francophonie, a marqué l’acte le plus fort de ces deux années. Ces décisions, saluées de tous, ont permis aux trois pays de se libérer des carcans imposés par les impérialistes et de tracer leur propre voie.

De ce fait, les Présidents Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani et Ibrahim Traoré ont su incarner une vision claire qui est celle d’une Afrique debout, refusant l’ingérence et l’exploitation, et choisissant la voie de l’unité et de la . Leur leadership a redonné espoir à des millions de Sahéliens, tout en prouvant que la souveraineté n’est pas un vain mot, mais une réalité en construction. Leur détermination à tourner la page de l’impérialisme, à défendre les intérêts de leurs peuples et à bâtir une alliance forte et résiliente mérite les plus vifs éloges.

À l’occasion de ce deuxième anniversaire, il est essentiel de rappeler que la réussite de l’AES dépend aussi de l’adhésion continue et du soutien indéfectible des populations. Chaque citoyen du Mali, du Niger et du Burkina Faso est appelé à s’approprier cette vision, à défendre les acquis et à contribuer à la construction d’un Sahel uni, prospère et souverain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *