Les autorités Burkinabè viennent de déjouer un vaste complot de déstabilisation et d’assassinat visant les Présidents de la transition du Burkina Faso et du Niger, Traoré et Tchiani.
Cette enquête exclusive nous a conduits au Nigeria et en Côte d’Ivoire.
Tout commence par l’arrestation de quatre Français qui ont été pris en filature par les services de renseignements Burkinabè dès leur arrivée au Burkina Faso. Plusieurs éléments ont incité les services de renseignements Burkinabè à surveiller les quatre Français.
À leur arrivée au Burkina Faso, les quatre Français ont prétendu être des diplomates, bien que curieusement, ils aient nécessité un visa d’entrée. Un autre élément suspect est que les quatre Français ont ensuite déclaré, être des informaticiens.
Les activités des quatre Français sur le sol burkinabè étaient liées à des renseignements sur la manière dont l’armée burkinabè a pu déjouer l’attaque de Djibo. De manière étrange, ces prétendus informaticiens étaient en contact et en collaboration directe avec des activistes Burkinabè, opposés à la transition du Président Ibrahim Traoré.
Les investigations sur le matériel saisi par les autorités Burkinabè ont révélé que la France avait mis en place deux plans d’élimination des dirigeants de la transition du Burkina Faso et du Niger. Des images des présidences du Burkina Faso et du Niger ont été retrouvées.
Des données ont montré qu’une mission d’assassinat du Président de la transition du Niger, le général Tchiani, à partir de Sokoto au Nigeria, est en pleine préparation par les services secrets français et nigérians.
Dans les saisies, certaines données montrent l’existence d’une rencontre entre les services de renseignements français, ivoiriens et nigérians qui s’est déroulée au Nigeria la semaine dernière, avec pour objectif de planifier l’assassinat des dirigeants de la transition du Burkina Faso et du Niger.
LA RÉACTION DE LA FRANCE
Face à la gravité de cette arrestation, qui aura un grand impact sur les complots en cours contre le Burkina Faso et le Niger, les autorités françaises diffusent des informations erronées dans le quotidien français « Jeune Afrique » et contre certaines organes de soutien aux Transitions dans ces pays pour brouiller les pistes.
Après « Jeune Afrique », certains médias français ont fait des apparitions le 18 et 19 décembre, discréditant tous les médias panafricains soutenant la transition du Burkina Faso et du Niger en les qualifiant de faux médias propageant de fausses informations. Plus tard dans la journée du 18 décembre, Facebook a quasiment suspendu tous les comptes soutenant la transition.
Le Président Emmanuel Macron a ensuite limogé le directeur de la DGSE. Cette réaction française vient confirmer notre enquête, car les autorités françaises se sont précipitées via des médias français pour manipuler l’opinion internationale. Après la publication de « Jeune Afrique », plusieurs médias panafricanistes se sont emparés de l’affaire, promettant de nombreuses révélations.
Dossier à suivre…
Moussa OUEDRAOGO