Le Gouvernement Burundais a récemment pris des mesures sévères en arrêtant plusieurs soldats de son armée pour avoir refusé de se déployer en République démocratique du Congo (RDC), où le Burundi participe aux efforts pour contrer un groupe rebelle supposément soutenu par le Rwanda.
Des informations provenant d’officiers de l’armée, de responsables des prisons et d’autres témoins rapportent que des dizaines de soldats burundais ont été arrêtés pour avoir refusé de rejoindre le déploiement dans l’est de la RDC, où le groupe rebelle M23 avance vers une grande ville frontalière. Les soldats dissidents sont détenus dans au moins quatre prisons à travers le Burundi, selon les sources.
Les tensions se sont intensifiées dans la région avec les affrontements croissants entre le groupe rebelle M23 et les forces congolaises. Le M23 est accusé d’être soutenu par le Rwanda, une allégation que les États-Unis ont également faite. La situation a atteint un point critique récemment, le groupe rebelle menaçant la ville congolaise de Goma, située à la frontière avec le Rwanda.
Ces développements ont mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de maintien de la paix de l’ONU, qui ont eu du mal à contenir la violence. Ces affrontements ont également entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes vers des camps de réfugiés, créant ainsi une situation humanitaire précaire et dangereuse.
L’arrestation des soldats burundais reflète la fermeté du gouvernement dans sa décision de participer aux efforts régionaux pour contenir le groupe rebelle M23. Cependant, cela soulève également des questions sur les conséquences pour les soldats qui refusent de suivre les ordres de déploiement, dans un contexte où les tensions régionales sont à leur comble.