Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience ce jeudi le Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Volker TÜRK, venu exprimer sa solidarité au peuple burkinabè dans ce contexte à fort défis sécuritaires.
Au-delà de la solidarité exprimée face à la situation sécuritaire complexe, cette visite a pour objectif de renforcer le partenariat entre le Burkina Faso et le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme. Pour Volker TÜRK, les droits humains englobent tous les aspects de la vie et il reconnaît que « le développement du pays est affecté par l’insécurité ». C’est pourquoi, il a souhaité que les questions des droits humains soient traitées de manière holistique et compréhensive.
Les droits de l’Homme ne se limitent pas aux questions légales, ils englobent également les droits socio-économiques et le développement. « C’est étroitement lié aux questions de sécurité », a souligné M. TÜRK, se disant satisfait de son entrevue avec le Président de la Transition.
Cette rencontre revêt une importance particulière dans un contexte où le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires majeurs. L’insécurité dans certaines régions du pays a un impact direct sur le bien-être des citoyens et entrave le développement socio-économique. Le Haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme a salué les efforts du gouvernement burkinabè dans la promotion et la protection des droits de l’Homme, tout en soulignant la nécessité de renforcer ces actions dans un cadre plus global.
Le partenariat entre le Burkina Faso et le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme promet ainsi de s’intensifier, avec un engagement commun à aborder les questions de sécurité, de développement et de droits humains de manière intégrée. Cette approche holistique est vue comme une voie essentielle pour répondre aux défis complexes auxquels est confronté le pays.
Le Capitaine Ibrahim TRAORE a exprimé sa gratitude envers le Haut-commissaire TÜRK pour cette visite et s’est engagé à travailler de manière étroite pour mettre en œuvre les recommandations et les actions discutées lors de cette rencontre. Cette coopération renforcée entre le Burkina Faso et les Nations-Unies témoigne d’une volonté commune de garantir la sécurité, le bien-être et les droits fondamentaux de tous les citoyens.